« La consultation nationale sur la réforme éducative est l’une des plus importantes consultations dans l’histoire de la Tunisie », a souligné lundi Kais Saïed, président de la république.
La Tunisie n’aura pas d’avenir sans un enseignement performant et équitable
« Cette réforme concerne l’avenir du peuple tunisien et de la Tunisie », a-t-il dit lors d’une réunion tenue au palais de Carthage avec le ministre de l’éducation, Mohamed Ali Boughdiri, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncef Boukthir, le ministre des technologies de la communication, Nizar Ben Neji, le ministre des affaires religieuses, Ibrahim Chebbi et la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Amel Belhaj Moussa.
Selon Saïed, la Tunisie n’aura pas d’avenir sans un système d’enseignement performant et équitable.
Dans ce contexte, le président de la république a signalé que la consultation nationale concerne tous les Tunisiens et non pas seulement le corps enseignant.
Garantir l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement de qualité
« L’Etat protègera l’école publique et œuvrera à garantir l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement de qualité », a-t-il indiqué rappelant que l’enseignement en Tunisie est obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans.
A cette occasion, Saïed a évoqué les différentes réformes éducatives engagées en Tunisie depuis 1958 faisant remarquer que la consultation sera couronnée par des recommandations qui serviront à la publication de la loi portant création du conseil supérieur de l’éducation et à la mise en place d’une réforme structurée et solide.