Comme chaque semaine, Didier Raoult publie son bulletin d’information scientifique. Selon le professeur, la réaction des sujets jeunes au vaccin AstraZenca (fièvres, grosses fatigues…) ne sont pas anodines et différentes de celles observées par les vaccins habituels. Ce problème ne serait par ailleurs pas observé sur les vaccins dits à ARN messager. Il affirme également que les variants actuellement en circulation ne sont pas sensibles aux anticorps monoclonaux.
Toujours d’après le célèbre et controversé professeur Marseillais, l’épidémie a sensiblement évolué et il ne s’agit plus du même virus et il y a donc de nouvelles maladies associées. Il fait par ailleurs une lecture des différentes souches récemment apparus sur le sol français, notamment grâce aux différents séquençages effectués (entre 600 et 1000 par semaine) dans son institut, l’IHU de Marseille.
Quels sont les origines des variants ? La piste du vison privilégiée
Le professeur Raoult met en évidence des « épidémies souterraines inconnues », notamment sur la population des visons (élevages ou sauvages). Ces derniers donnent des mutants, une observation notamment constatée au Danemark. En ce qui concerne la France, il met notamment en évidence une nouvelle épidémie qui touche désormais les sujets jeunes et qui proviendrait de Mayenne, ou du Sud Ouest.
Il insiste également sur le fait que les données scientifiques ne sont pas encore assez précises quant à la source exacte de ces mutations, mais toutes les informations semblent concorder vers les visons. Selon lui, les élevages de visons représentent à ce jour, une bombe à retardement qui se trouve à nos portes.
Pour finir, le professeur Raoult déplore un manque de coordination européen dans le partage de données scientifiques et met en évidence la faiblesse du système actuel.