L’affaire Rania Amdouni, militante LGBT emprisonnée par la police fait désormais la une des journaux aux Royaumes Unis ! Ainsi, ce n’est ni plus, ni moins que The Morning Star qui vient de relayer l’information à l’instant.
«Rania Amdouni a été la cible d’une vicieuse campagne de dénigrement par des officiers, qui ont collé des photos d’elle sur les réseaux sociaux après avoir participé à des manifestations contre la répression policière en janvier » a indiqué le média britannique.
« Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Tunis samedi pour exiger la libération d’une militante LGBT qui a été emprisonné pour avoir insulté la police » a précisé le média.
La détention de Rania a suscité l’indignation, des personnes inondant les rues de la capitale tunisienne de colère, exigeant sa libération immédiate.
D’un autre coté, Vingt et une associations et organisations des droits de l’Homme ont dénoncé cette condamnation. Elles estiment qu’il s’agit d’une violation manifeste des procédures juridiques.
Ces associations, parmi lesquelles figurent la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), l’Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT), l’Article 19, l’Association tunisienne de défense des libertés individuelles et le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) appellent à la libération immédiate de la jeun activiste tunisienne. Elles demandent, également aux autorités, d’abandonner les accusations qui pèsent sur elle, tout en évitant l’application sélective des lois en matière de liberté d’expression.
Pour info, Rania Amdouni est une militante féministe qui défend les minorités sexuelles. Elle s’était rendue le 27 février dernier dans un poste de police pour porter plainte contre les administrateurs de certaines pages Facebook relevant des syndicats de police. Ces pages ont diffusé ses photos et proféré des menaces de mort, de violence et de viol à son encontre.
Seulement, elle a été maintenue en détention et condamné à 6 mois de prison ferme pour outrage à un fonctionnaire public.