Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a sollicité les investisseurs coréens afin d’explorer les secteurs d’investissement encore inexplorés en Afrique, en se concentrant principalement sur les domaines de l’énergie et de l’agriculture.
Lors d’une conférence à Busan, réunissant des leaders d’entreprises des deux régions, Adesina a mis l’accent sur le potentiel incommensurable de l’Afrique. Selon lui, le continent regorge d’opportunités, contredisant ainsi les idées reçues sur les risques d’investissement en Afrique.
L’Afrique : Un Terrain d’Opportunités Économiques Inestimables
M. Adesina a rassuré les investisseurs en citant une étude de Moody’s, montrant que l’Afrique présente un taux de défaillance plus faible comparé à d’autres continents comme l’Asie ou l’Amérique latine. Il a également souligné que malgré une relation commerciale croissante, les échanges entre la Corée et l’Afrique restent faibles par rapport à d’autres partenaires globaux, soulignant ainsi un potentiel inexploité.
D’autre part, Adesina a mis en avant des chiffres impressionnants, notamment la prévision des dépenses de consommation qui pourrait atteindre 2 500 milliards de dollars d’ici 2030. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) représente, selon lui, un marché de 3 500 milliards de dollars. Il a énuméré plusieurs secteurs d’opportunités, incluant l’agriculture et l’énergie.
Byoung Hwan Kim, premier vice-président coréen et ministre de l’Économie et des Finances, a également reconnu le potentiel de l’Afrique et a exprimé l’intérêt de la Corée à collaborer davantage avec le continent, se basant sur l’expérience économique de son propre pays.
La Zone de libre-échange continentale africaine a été identifiée comme une opportunité majeure pour stimuler davantage d’échanges et d’investissements mutuels.