Des pays «arabo-musulmans», la Tunisie est sans doute la destination, où les habitants disent le plus de grossièretés. D’autant plus que le vocabulaire du tunisien est déjà riche d’un brassage unique en son genre, issu de plusieurs civilisations (romaines, berbères, bédouines, byzantines, turques, juives, arabes et européennes). Celles-ci ont léguée, chacune à leur façon, des termes aussi crus que variés.
Ce brassage ethnique a finit, au fil des siècles, par forger le caractère propre qui est attribué aujourd’hui au Tunisien : Un être chaud, qui n’a pas la langue dans sa poche.
Peut-être le champion du monde…
Pour s’en rendre compte, il suffit de se balader une matinée au centre ville (Tunis) et sillonner les différentes échoppes, cafés et autres magasins qui animent les rues et écouter les bribes de conversations entre vendeurs, dont certaines s’avèrent épiques. Voici les origines des principaux gros-mots employés que nous ne citerons pas, bien entendu :
Des origines multi-déistes et multi-culturelles
Bien avant l’arrivée du christianisme et des arabes, Carthage qui fut ensuite conquise par Rome, étaient deux civilisations connues pour leurs nombres de dieux. Des croyances qui semblent-t-elles, ont perduré dans l’inconscient du Tunisien, puisque ce dernier ne manquera pas de blasphémer en injuriant les dieux ici et la (Sur la tête de ton Dieu, je maudis ton Dieu, le Dieu de cette voiture,… ).
Le sexe, ou l’égo surdimensionné de certains tunisiens
Le sexe est déjà considéré comme étant tabou dans les principaux pays arabes. Il en va de même pour le Tunisien, qui pour renfrogner ses ardeurs, utilise ce mot dans pratiquement toutes ses phrases. Ce terme, bien connu, est même utilisé accessoirement, pour se désigner lui-même ou pour insulter la mère ou le père de quelqu’un. Il en existe plusieurs variantes (ils commencent tous par un Z, un N ou un S)…
Le sexe et l’acte en lui-même
Il dépasse les frontières du sexe, puisqu’il est cette fois associé à divers actes, des plus élémentaires (prendre un taxi, acheter un sandwich,..) en passant par les plus complexes (faire une opération, faire son travail, payer le loyer…). Assez connu, ce gros-mot et même assez bien exporté en France(…), (il commence par un N).
Tous ces termes sont associés entre-deux, au détour d’une ruelle, dans un café, dans un parc public. Des termes qui malheureusement, traduisent un mal-être social profond que vit actuellement le tunisien (stress lié à la pauvreté, au terrorisme, etc.).